Cet été je suis allé au Val d’Hérens. Après quelques heures de marche, devant le paysage majestueux du glacier du Mont Miné, me voilà directement confronté à la fonte des glaciers due au réchauffement climatique. Pendant ce temps, à Genève, l’alerte pollution de l’air vient de se terminer. Si toute l’humanité consommait autant de ressources que la population suisse, il faudrait près de trois planètes. En effet, le modèle économique actuelle engendre une surexploitation des ressources naturelles telles que les sols, l’eau, l’air ou les matières premières. Face à de tels impacts sur notre environnement, nous devons agir immédiatement.
Les Socialistes sont porteurs d’un plan ambitieux pour la défense de l’environnement et du climat. Ci-dessous deux exemples : une mobilité durable et des énergies renouvelables.
Nous militons pour des transports publics performants sur tout le territoire. Nous voulons développer les liaisons ferroviaires, les lignes de tram, les bus électriques, les pistes cyclables, les aménagements piétons, les P+R. La construction de nouvelles routes doit être évitée car elle n’engendre qu’augmentation de trafic et de pollution. Nous voulons favoriser le train au détriment de l’avion, c’est pourquoi nous défendons une taxe sur les billets d’avion dont le produit sera réinvesti dans des politiques en faveur de l’environnement. Nous proposons aussi d’investir davantage dans de nouvelles solutions de transport intelligentes à l’aide du numérique.
Au niveau énergétique, les individus, collectivités, entreprises, doivent consommer moins d’électricité, d’énergie thermique, d’eau et produire moins de déchets. Nous militons pour une politique forte de soutien aux énergies renouvelables. La Suisse doit réaliser sa transition énergétique, mais celle-ci doit être finançable pour tout le monde et socialement acceptable. Nous devons sortir des énergies fossiles et fissiles en taxant ces énergies polluantes, y compris le kérosène. Nous sommes en faveur de soutiens financier pour l’éolien, le solaire, l’hydraulique, la production d’hydrogène, de biogaz local, la géothermie. C’est pourquoi nous combattons fermement la libéralisation du marché de l’électricité qui permet à de l’électricité provenant du charbon allemand ou polonais d’être moins cher que nos énergies durables. Nous voulons également accélérer la rénovation énergétique des bâtiments sans augmentation de loyers.
L’urgence climatique exige une action politique immédiate. Au Conseil national, je défendrai des mesures fortes pour réduire notre impact sur l’environnement et protéger le climat.
Nous n’avons qu’une planète, il est temps de la sauver !